Edito Novembre 2018 : Grève unitaire du 12 novembre, Elections professionnelles, Stage sécurité Colloque : « EPS et école de demain », Rallye et AG SNEP, Education prioritaire, Budget AS

 

La saison 1 du ministère Blanquer a été ponctuée de contre réformes, concernant l’EPS et le sport scolaire. Le SNEP-FSU s’y est opposé mais dans un rapport de force déséquilibré du fait des faibles mobilisations et des méthodes déloyales d’un gouvernement manipulateur, dissimulateur et de mauvaise foi.

Une EPS considérée comme une variable d’ajustement et une discipline de 2nd rang ?
Dans un contexte d’autérité budgétaire qu’il choisit d’accentuer, ce gouvernement a semble-t-il trouvé bon d’utiliser l‘EPS comme variable d’ajustement horaire de ses réformes (perte d’1/2 h en LP et 3h d’Enseignement de Spécialité en LGT) et n’a pas hésité à la reléguer à une discipline de 2nd rang car plus enseignée et évaluée à tous les niveaux et examens dans les mêmes conditions que les autres disciplines (Absence d’épreuves ponctuelles au DNB et d’enseignement de spécialité en Lycée).
De la même manière, Blanquer par la voix de l’ancien directeur de l’UNSS Pétrynka n’a eu aucun scrupule (par un vote à bulletin secret refusé) à ce que le sport scolaire et le budget des AS servent de variable d’ajustement par une augmentation du forfait AS plutôt que de la subvention de l’état …
Enfin, alors que notre discipline est toujours attractive, le nombre de poste au CAPEPS a été réduit de 170. Cela ne présage rien de bon en terme d’heures supplémentaires et de recours aux contractuels pour les prochaines années. Ces deux mesures sont justement dans les tuyaux car présentent dans le rapport sur la fonction public CAP 2022. Les CAPA et le CHSCT sont aussi dans la ligne de mire du gouvernement qui souhaite par tous les moyens diminuer la représentativité des syndicats et autres contre pouvoirs.
Le SNEP-FSU déjà dans la bataille.
Une première riposte médiatique a eu lieu en fin d’année dernière au trocadéro et une seconde concernant l’augmentation du forfait AS au début de cette année. Toutes deux ont visé à montrer que le SNEP-FSU est d’abord un syndicat qui agit et sait construire un rapport de force aussi bien médiatiquement que dans les instances. Des 1er signes d’infléchissement ont été donnés à nos secrétaires nationaux concernant une politique moins « tape à l’oeil » de l’UNSS. Nous avons cependant besoin de construire un rapport de force plus important pour renverser la vapeur sur l’EPS.
Une riposte à organiser en 2 temps : Manifestation du 12 novembre et élections professionnelles.
Prochainement 2 nouveaux tests vont se présenter à nous : la manifestation unitaire du 12 novembre et les élections professionnelles de fin novembre.
Il est clair qu’une faible mobilisation et une division de la profession aujourd’hui majoritairement réunie au SNEP et à la FSU préterait le flanc à une dissolution de notre statut qui consiste vraisemblablement en la prochaine étape de ce gouvernement. Au contraire, une réaffirmation de notre unité derrière notre syndicat historique le SNEP-FSU et sa fédération la FSU majoritaire dans l’Éducation Nationale pourrait nous permettre de stopper ce gouvernement déjà fragilisé par un été et une rentrée compliquée.

 

Le 12 novembre à 8h30, je fais un front contre Macron devant le rectorat  !

 

Et du 29 novembre au 6 décembre, je vote pour que le SNEP-FSU et la FSU agissent et pèsent dans les instances plus que jamais !

 

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