En vue de protester contre la mise en place des reformes du lycée, les AG d’enseignants des lycées de Sainte Anne, Petit Bourg et Sainte Rose avaient annoncé, dans leurs plateformes d’actions, boycotter les futures formations sur la mise en place des reformes.
Cela ne sera finalement peut être même pas la peine…
En effet, des démissions en cascade de formateurs académiques ont lieu et compromettont donc forcément la tenue de ces journées de « formatage » des enseignants.
Les principaux arguments évoqués par ces démissions en EPS sont :
- l’engagement de ces formateurs dans des actions d’opposition à cette reforme dans leur propre établissement,
- le manque de concertation des personnels et la non prise en compte des conclusions du séminaire lycée académique,
- l’augmentation des inégalités par la baisse des horaires EPS en LP pour les élèves en ayant le plus besoin,
- le bricolage d’une option EPS mal fichue (melange ancienne option et enseignement de complement, programmes ambitieux par rapport aux horaires faibles, coefficient bac peu attractif, mise en concurrence avec option maths et dédoublement en langues, …).
- la perte d’une culture commune nationale au détriment d’une adaptation aux équipements disponibles localement,
- l’absence de préparation à la filière STAPS.
Le SNEP-FSU Guadeloupe soutient ces démissions et invite tous les formateurs académiques à en faire de même pour marquer leur désapprobation face à un recul historique de l’EPS pour les élèves de LP et LGT mais aussi face au manque de concertation dont cette reforme est le fruit.
Nul doute que dans les autres disciplines, ces démissions ne devraient pas non plus se faire trop attendre …